Merci de votre visite sur mon blog. J’ai longtemps remis à plus tard la création d’une page de présentation. Il m’est plus facile de traiter des sujets qui m’intéressent que de parler de moi, mais j’aime bien savoir à qui j’ai affaire quand un site m’interpelle… Alors, il me faut sortir du bois.
Je m’appelle Georges MARGUERITE. Avec un tel patronyme, je ne pouvais qu’avoir un fort attrait pour la nature. J’ai milité très tôt pour l’écologie… jusqu’à ce que je considère cet élan perverti par des ambitions politiques.
J’ai commencé ma vie professionnelle comme dessinateur, au service « environnement » de la DDE, pour payer mes études par cours du soir au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) où j’ai obtenu le diplôme d’ingénieur en énergétique en 1983.
Très vite, j’ai travaillé au département de Recherche Appliquée – service « environnement » (signe du destin ?) de la SNECMA (motoriste aéronautique français) dans le cadre du programme COVOS, qui visait à réglementer les émissions des oxydes d’azote à haute altitude pour limiter l’impact des vols supersoniques civils (Concorde) sur la couche d’ozone…
Plus tard, je me suis intéressé aux process industriels. Un DESS en management en poche (à l’IAE – Institut d’Administration des Entreprises), je me suis mis à mon compte comme consultant en pilotage de projets high-tech, où j’ai collaboré à des petits et gros projets…
Avec le temps, on a fait appel à moi sur des projets en difficulté, quand toutes les ressources internes avaient échouées…
J’arrête là l’exposé de mon parcours professionnel pour en venir au climat et ce qui m’a amené à faire un blog sur ce sujet alors qu’il en existe de nombreux.
Longtemps j’ai fait confiance aux spécialistes pour maîtriser la dérive climatique, comme le trou dans la couche d’ozone était en voie d’être jugulé. Jusqu’à ce que ma fille me demande mon avis sur son mémoire de Master qui portait sur le développement éolien en France en réponse aux exigences du Protocole de Kyoto.
Là, j’ai commencé à avoir des doutes sur la capacité des politiques à piloter un projet sur le long terme. Mais, c’est en 2012, quand j’ai su que j’allais être grand-père, que je me suis décidé de prendre le temps de me pencher sérieusement sur la question du réchauffement climatique avec ma vision d’ingénieur énergéticien.
Deux caractéristiques différencient un ingénieur d’un chercheur.
La première est une sorte de devoir de résultat. Il faut que ça marche, même si on ne sait pas exactement pourquoi. L’objectif n’est pas pas d’aboutir à une belle théorie, mais faire en sorte que les avions volent, que l’on puisse mettre un satellite sur orbite…
La seconde est une vision transversale, surtout dans le cadre du pilotage de projets. Il y a toujours plusieurs composantes à réunir, appartenant à des domaines qui s’ignorent les uns les autres…
Des projets en difficulté sur lesquels je suis intervenu, j’ai constaté en commun une analyse initiale incomplète : une impasse technique ; un détail négligé ; une imprécision…
Et force est de constater que la gestion de la crise climatique présente bien de ces symptômes…
Je suis pourtant convaincu qu’il est possible d’enrayer le réchauffement climatique. Je tiens à prendre ma part, quitte à bousculer certaines idées reçues, en tant que lanceur d’alerte, mais aussi pour trouver des solutions afin que mes petits-enfants héritent d’une planète viable.